Pour de nombreuses personnes, être homosexuel implique certaines difficultés, surtout lorsque le climat politique et social n'est pas favorable aux personnes de cette orientation. Cependant, cela fait partie de la nature humaine. C'est pourquoi il est important de faire son coming out avec habilité. Que veut-on dire quand on parle de coming out ? Qu'est-ce que c'est exactement ? Nous avons préparé pour vous un petit guide sur la manière de faire votre coming out, afin que vous puissiez vivre en accord avec votre orientation.
Qu'est-ce que le coming out ?
Avant d'apprendre comment faire son coming out, il convient d'expliquer ce que c'est. Il s'agit en fait d'une abréviation de l'expression anglaise – « coming out of the closet », qui signifie « sortir de l'armoire ». Il s'agit d'un processus de prise de conscience de sa propre identité psychosexuelle, ainsi que de celle des autres, souvent uniquement pour des personnes sélectionnées. Elle s'applique donc non seulement aux gays ou aux lesbiennes, mais aussi aux transsexuels.
Il n'y a pas un seul bon moment pour faire son coming out. On peut se sentir attiré par le même sexe à l'adolescence et l'avouer beaucoup plus tard et l'avouer. Il faut toujours du temps pour mûrir cette réflexion.
Comment annoncer son homosexualité ?
Il faut savoir qu'il ne s'agit pas d'un acte ponctuel. Après tout, une telle personne s'ouvre généralement d'abord à des personnes seules - un parent, puis un autre, puis des amis. Cependant, c'est une étape qui demande beaucoup de courage, mais qui donne aussi un sentiment de libération. Le plus important est de s'en tenir à la bonne forme - faire une telle confession par téléphone ou, pire encore, par SMS ou autre forme de message est absolument hors de question, car cela laisse place à des malentendus.
Faites des recherches sur les croyances des personnes à qui vous voulez vous confesser
Il est très important de faire des recherches avant de décider d'annoncer la bonne nouvelle. En vivant avec vos parents, il n'est pas difficile de deviner quelles sont leurs croyances au sujet de l'homosexualité. Lorsque vous vous préparez à franchir une telle étape, vous devez tout d'abord prêter attention à la façon dont ils réagissent aux reportages des médias concernant, par exemple, les personnes LGBT et les milieux conservateurs.
Dans les cas où la famille proche a des croyances plus libérales et où, pour elle, les personnes non hétéronormatives sont comme les autres, il vaut la peine de commencer la confession avec eux. Mais que se passe-t-il si l'un d'entre eux ou les deux ont des convictions conservatrices et critiquent souvent les homosexuels ? Malheureusement on ne choisit sa famille... mais ses amis oui ! Dans une telle situation, il est préférable de faire son coming out, surtout si vous êtes mineur, devant un ami que vous connaissez et qui considérera votre orientation comme quelque chose de tout à fait naturel. Il est également judicieux de demander de l'aide à des centres spécialisés dans l'aide aux personnes non hétéronormatives.
Choisissez le bon moment et le bon endroit
Le timing est très important quand on veut annoncer son homosexualité. S'il y a une période de tension à la maison, quelle qu'en soit l'origine, il est préférable de la laisser pour un moment où vous pourrez vous détendre. D'autre part, le lieu que vous choisissez pour votre coming out est important. Il ne doit pas s'agir d'un espace où vous n'auriez pas la possibilité d'avoir une conversation privée - il est donc hors de question de se confesser dans un magasin ou dans un autre lieu bondé. Il est beaucoup plus sûr de le faire dans un restaurant intime, un café ou simplement dans le confort de votre propre maison.
Témoignages de personnes qui ont fait leur coming out
Voici des histoires vécues par des personnes de différentes villes et de différents âges.
Jean, 27 ans, Lyon
Mon coming out n'a pas été une chose facile. Ma mère vient d'une famille très catholique, donc le sujet du sexe était tabou à la maison. Adolescent, j'avais le sentiment d'être différent des autres, même si j'étais probablement dans le déni. Ce n'est qu'après avoir obtenu mon diplôme que Pierre m'a ouvert les yeux. J'avais 22 ans à l'époque, donc c'était pratiquement la fin de mes études. Je me suis immédiatement bien entendu avec lui et j'ai ressenti quelque chose de différent qu'auparavant. Je le lui ai avoué en premier, et il l'a accepté avec compréhension, même s'il n'était pas gay lui-même. Au lieu de cela, il m'a aidé à en parler à mes parents. D'abord avec mon père, qui était plus libéral, puis avec ma mère. Ce n'était pas facile de lui parler, car au début elle ne voulait pas écouter. Mais ensuite, elle a réalisé qu'elle m'avait toujours aimé tel que j'étais. Aujourd'hui, après mon coming out, je partage cette histoire avec d'autres personnes pour les encourager, même lorsque cela ne semble pas possible.
Caroline, 34 ans, Paris
Je me suis trompée pendant longtemps. À tel point qu'à l'âge de 20 ans, je me suis mariée et j'ai même eu deux enfants. Mais il y avait toujours quelque chose qui n'allait pas dans cette relation. Je ressentais quelque chose pour mon mari, mais je n'étais pas sûre que ce soit de l'amour. C'était plus comme une amitié très proche. Le pire, c'était au lit, parce qu'il n'y avait pas ce truc dont mes copines parlaient toujours. Je pensais que c'était un problème, alors je suis allée voir un sexologue, où j'ai fait un test, répondu à une série de questions... Et il s'est avéré que je n'étais pas du tout hétérosexuelle. Ma mère a été la première à le savoir. Pour être honnête, j'avais peur d'en parler à mon mari, car nous vivions ensemble depuis 12 ans. Elle a dit qu'elle s'en doutait depuis longtemps. Le moment était venu de faire son coming out auprès de son mari. C'était un défi difficile, mais nécessaire. Il ne l'a pas bien pris, à tel point qu'il a disparu pendant une semaine. Il s'est ravisé car il m'a accordé le divorce sans problème. Cependant, nous restons rarement en contact. Faire son coming out n'a pas été une expérience facile, mais une expérience nécessaire. Pour moi et pour lui.
Assumer son homosexualité et faire des rencontres homos sans tabou
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Pour les plus courageux, vous pourrez vous rendre dans des clubs et boites de nuits LGBT qui proposent des soirées gays, lesbiennes ou trans. Ces lieux sont parfaits pour les fêtards et les personnes LGBT qui aiment flirter ouvertement. C'est une occasion de découvrir également comment les autres assument leur coming-out et pourquoi pas d'échanger à ce sujet.